
Ces jeux qui nous réunissent
Nous avons attendu toute l’année ces vacances, pour enfin souffler, nous changer les idées et nous retrouver en famille ! Pour vivre d’authentiques moments de partage avec nos enfants et retrouver le plaisir de s’amuser avec eux, nous vous proposons d’aller chercher du côté des jeux de notre enfance ! Ces jeux qui nous ont occupés de longs après-midis et dont l’évocation nous replonge aussitôt 15 ans en arrière, avec l’émotion qui va avec !
On parie que vous vous prendrez au jeu en y initiant vos enfants ? S’ils ne les connaissent pas encore, certains jeux sont indémodables ! Et le petit plus : souvent, ces jeux se jouaient avec trois bouts de ficelles, pratique en vacances, quand on a renoncé à emporter sa maison avec soi ! Des jeux sportifs, de réflexion, de vitesse… Pour les petits, les plus grands, pour toutes les envies !
Alors, les parents, prêts à jouer ? Suivez le guide !
JOUER AU GRAND AIR...
Avec rien :
Le chef d’orchestre
Les joueurs s’assoient en cercle. Un joueur va se cacher le temps que les autres désignent en silence un chef d’orchestre. Une fois le chef d’orchestre choisi, la partie commence. Le chef d’orchestre doit alors faire des gestes (jouer d’un instrument imaginaire, taper des mains, cligner des yeux, faire une grimace, etc…) et les autres joueurs doivent l’imiter. Le joueur qui était sorti revient, se place au centre du cercle et doit deviner qui est le chef d’orchestre. Ce dernier devra changer régulièrement de gestes et les autres devront l’imiter le plus vite possible sans trop regarder le chef pour qu’il ne soit pas démasqué trop vite. Le joueur « observateur » a 3 chances pour trouver le chef d’orchestre. Une fois trouvé, le chef d’orchestre deviendra « observateur » à son tour et quittera la pièce le temps que l’on désigne un nouveau chef et ainsi de suite…
L’épervier
Pour commencer, il faut délimiter un terrain de jeu d'environ 15 à 20 mètres de long et plus ou moins large selon le nombre de participants. L’épervier, tiré au sort ou désigné, doit essayer de toucher un maximum de joueurs. Il se place au milieu du terrain alors que les joueurs attendent alignés à une extrémité du terrain (la largeur). Quand la partie est lancée, les joueurs doivent traverser le terrain sans se faire toucher par l’épervier. Les joueurs touchés sont éliminés. Le jeu continue ainsi jusqu'à ce qu'il n'y ait plus qu'un joueur. Celui-ci sera déclaré vainqueur et démarrera la prochaine manche en tant qu’épervier.
1, 2, 3, soleil
Pour jouer à 1, 2, 3 soleil, il faut d'abord désigner un « meneur ». Le meneur se place face à un mur, tournant le dos aux autres joueurs qui se tiennent en ligne à l’opposé du terrain de jeu. Lorsque le meneur se met à dire : "1, 2, 3 soleil ! », les autres joueurs doivent traverser le terrain le plus vite possible et se rapprocher un maximum du mur le temps que le meneur termine sa phrase. Quand la phrase est terminée, tout le monde doit se figer. Le meneur se retourne alors, scrute tous les joueurs et élimine tous ceux qu’il voit bouger. La partie reprend avec ceux qui ont réussi à rester immobile… Et ainsi de suite jusqu’à ce qu’un participant touche le mur en disant « Soleil ! » et devienne meneur à son tour.
Chat
Dans ce jeu, un joueur, "le chat" doit attraper les autres joueurs. Une fois le chat désigné, il doit essayer de toucher un autre joueur pour que leurs rôles s’inversent. Les proies peuvent se protéger en se "perchant", c'est-à-dire qu'elles peuvent monter sur un petit muret, un banc, une table... Si elles n'ont aucun contact avec le sol, alors le chat ne peut les toucher.
Avec un ballon
La tomate
Le but est de réussir à faire passer le ballon entre les jambes écartées des autres joueurs, seul moyen de les éliminer les uns après les autres. Pour commencer, former un cercle et reculer d’un pas afin de pouvoir écarter les jambes jusqu’à toucher les pieds de ses voisins. Pour engager, il faut lancer le ballon les mains jointes. Lorsque le ballon passe entre les jambes d’un joueur, il met une main dans le dos et remet le ballon en jeu. Au deuxième passage du ballon le joueur se retourne et remet le ballon en jeu avec ses deux mains jointes. Au troisième passage du ballon, il reste tourné et joue à nouveau avec une seule main en mettant l’autre dans le dos. Le quatrième passage du ballon est fatal, le joueur est éliminé et ainsi de suite jusqu’à ce qu’il n’en reste plus qu’un, le gagnant !
La balle au prisonnier
Deux équipes se placent sur le terrain dans la "Zone libre", celui qui a la balle doit essayer de toucher une personne de l'équipe adverse avec le ballon. Si le ballon touche l'adversaire et retombe sur le sol, il est fait prisonnier. Il doit alors se rendre dans la prison de l'équipe adverse et a une chance de toucher une personne pour se libérer. Une personne ou plusieurs peuvent être faites prisonnières si le ballon les a touchées et est retombé sur le sol. En revanche si le ballon est rattrapé à temps, la personne n'est pas faite prisonnière.
Avec un élastique
Souvenez-vous, vous y jouiez à 3, à 2, l’élastique accroché d’un côté à un arbre et parfois vous tentiez d’y jouer seul.e en le fixant aussi bien que possible ! Les façons de jouer à l’élastique sont très nombreuses mais il s’agit toujours de sauter par dessus, de s’y enrouler les chevilles et de battre des records d’agilité ! Si les règles de votre enfance vous ont échappées, vous les retrouverez forcément en tapant la recherche dans un navigateur Internet ; vous pouvez compter sur les nombreux nostalgiques des cours de récré pour vous les rappeler !
(Vous peineriez à parvenir au bout de cet article si nous les listions toutes ici !)
Avec une craie
Il y a la traditionnelle marelle que l’on doit parcourir le plus vite possible à cloche-pied jusqu’au « ciel » puis demi-tour, mais vous pouvez également imaginer des variantes ; par exemple, vous amuser à dessiner au sol un alphabet dans une grille, choisir un mot et demander aux joueurs de sauter pieds joints sur chacune des lettres du mot pour « l’écrire ».
Sans oublier les billes, toupies, cerceaux, yoyos et diabolos !
À L'INTÉRIEUR
Avec rien
Ni oui, ni non
Le maître du jeu pose une question à l'un des joueurs qui doit y répondre sans prononcer les deux mots interdits "oui et non ». Le maître du jeu peut passer à un autre joueur ou poser autant de questions qu'il le souhaite à un seul joueur.
Le joueur qui prononce l'un des deux mots interdits a perdu et devient le maître du jeu à son tour.
« Qui suis-je ? »
Le premier joueur prend quelques instants pour choisir qui il décide d’incarner : un personnage, un objet ou un animal, puis il interroge les autres : « Qui suis-je ? ». Pour éviter toutes contestations et soupçons de tricherie, il peut écrire la réponse sur un papier avant de jouer. Le meneur du jeu ne peut donner aucun indice. Les autres joueurs doivent deviner qui il est en lui posant des questions auxquelles il ne peut répondre que par oui ou non. Le premier qui trouve a gagné !
Avec un jeux de 52 cartes
Le Kems
Le Kems se joue par équipes de deux joueurs. Chaque équipe doit trouver un signe (se toucher le nez, se gratter la tête) qui lui permettra discrètement d’avertir son partenaire, pendant la partie, quand l’un des deux aura dans son jeu quatre cartes identiques, la combinaison gagnante. Pour débuter la partie, le donneur distribue quatre cartes par personne puis en dispose quatre autres au centre de la table. Au signal du donneur, les joueurs peuvent échanger les cartes de leur jeu avec celles posées sur la table, dans l’objectif de constituer une collection de quatre cartes identiques. Les joueurs doivent s’assurer de n’avoir toujours que quatre cartes en main (en déposer autant qu’ils en prennent). Une fois que plus aucun joueur n’est intéressé par les cartes sur la table, elles sont remises sous le paquet du donneur et quatre nouvelles cartes sont posées face visibles sur la table. Et ainsi de suite. Quand un joueur a réussi à réunir quatre cartes identiques, il doit essayer de prévenir son coéquipier en lui faisant le signe convenu en début de partie.
Plusieurs cas peuvent se présenter
- Votre partenaire voit votre signe et crie à voix haute «Kems » → 1 point pour l’équipe
- Le partenaire voit votre signe et possède également 4 cartes identiques. Il crie à voix haute « double Kems» → 2 points pour l’équipe
- Votre partenaire ne voit pas votre signe mais un des adversaires le devine. Il crie alors à voix haute « Contre Kems» → 1 point pour l’équipe adverse
- Vous croyez deviner que l’un de vos adversaires à 4 cartes identiques, vous criez « Contre Kems» mais cela est faux. → 1 point pour l’équipe adverse
- Vous ou votre partenaire dites « Kems» alors que vous n’auriez pas dû → 1 point pour l’équipe adverse
- Vous dites à voix haute « Contre Kems », mais le joueur que vous soupçonnez vous montre 2 cartes différentes de son jeu. Vous ne devez pas dire lesquelles aux autres joueurs et vous ne pourrez plus dire « Contre Kems» de la partie.
Le cri des animaux
Chaque joueur se choisit un cri ou un bruit d’animal : bêêêêê, bzzzzz, houuuu, ouaf ouaf, miaou, hi han, cocorico, meuhhh et l’annonce aux autres. Les autres joueurs doivent essayer de le mémoriser. Un maître de jeu commence par poser une carte, face retournée, devant un premier joueur. Il continue en posant une carte devant son voisin de gauche, etc… Dès que deux joueurs ont un signe identique (pique, cœur, carreau ou trèfle) ou le même chiffre, chacun des deux essaie de pousser le cri de l’autre. Celui qui le dit en premier récupère les deux paquets de cartes et on continue à distribuer. Le jeu se termine quand il n’y a plus de cartes à distribuer. Le joueur qui possède le plus gros tas de cartes devant lui est désigné vainqueur.
Le menteur
Pour débuter la partie, on répartit toutes les cartes entre les joueurs. Le premier joueur doit poser une carte face visible en disant à voix haute la couleur de sa carte, c’est la couleur qu’il faut dorénavant jouer. La suite de la partie se joue face cachée. Les joueurs, chacun leur tour, sont supposés poser au centre les cartes de leur jeu qui ont la couleur demandée. Mais qui sait si c’est le cas ! Le but du jeu est de se débarrasser de toutes ses cartes. Bien sûr au bout d'un moment, chaque joueur se retrouvera sans la couleur demandée. Si quelqu'un soupçonne un mensonge il doit alors dire "Menteur ! » au joueur concerné qui doit alors retourner sa carte. S'il a menti, il doit récupérer tout le tas de cartes. S'il n'a pas menti c'est la personne qui a dit "Menteur !" qui prend toutes les cartes !
Avec une feuille de papier et un crayon
Le petit bac
Le petit bac est un jeu de rapidité et de réflexion. L’idée est de trouver un maximum de mots de catégories différentes pour une même lettre de l’alphabet. Les joueurs préparent un tableau avec autant de colonnes que de catégories à deviner - Prénom - Géographie, Profession - Sport - Végétal etc… Quand tout le monde est prêt, l’un des joueurs récite dans sa tête l’alphabet et un autre joueur désigné l’arrête. La lettre à laquelle en était arrivé le premier joueur est dite à haute voix et tous les joueurs se mettent à écrire ! Le premier à avoir trouvé un mot par catégorie commençant par la lettre en question crie « stop ». Tout le monde doit alors poser son stylo. Puis vient le corrigé du petit bac. Chacun leur tour, les joueurs lisent leurs trouvailles, catégorie par catégorie. Si le mot est bon et s’il est le seul à l’avoir écrit, le joueur marque deux points, s’il est bon mais qu’un autre joueur l’a écrit les deux joueurs marquent un point, si le mot n’est pas bon, il ne marque pas de point. On additionne les points marqués pour chaque lettre et ainsi de suite !
Le cadavre exquis
Le cadavre exquis peut se jouer avec des dessins ou avec des mots. Pour les dessins, le jeu consiste à composer à plusieurs un personnage. Chaque joueur a une feuille de papier sur laquelle il dessine, dans le quart supérieur, une tête. Une fois dessinée, il cache son dessin en pliant la feuille (vers le verso) et en ne laissant dépasser que les traits (ceux d’un cou normalement) auxquels le joueur suivant raccrochera son propre dessin (a priori celui d’un buste). On passe alors sa feuille à son voisin, en tournant tous dans le même sens et on complète le dessin en respectant tous la même consigne : « maintenant on dessine le corps, maintenant les jambes, maintenant les pieds ». Une fois la feuille complétée, tout le monde découvre la « créature » en même temps. Les résultats peuvent être très drôles !
La variante avec les mots fonctionne de la même manière hormis que le sujet remplace la tête, le verbe remplace le buste, l’adjectif remplace les jambes et les COD/COI, les pieds !
La liste est déjà bien longue et pourrait l’être encore davantage. Une chose est sûre, vous n’allez pas vous ennuyer cet été ! On a hâte que vous nous racontiez si ces moments partagés ont bel et bien renforcé votre complicité.
Et vous, quels sont les jeux de votre enfance auxquels vous adorez jouer avec vos enfants ? Et quels sont les jeux d’aujourd’hui que vos enfants vous ont fait découvrir et qui vous ont plu ? Complétez la liste !